lundi 15 août 2011

Municipalisation : La ville d’Ewo transformée en si peu de temps Bâti sur des collines, le district d’Ewo (département de la Cuvette-ouest) bénéficie des projets d’envergure devant permettre d’améliorer les conditions socioéconomiques des populations. Ces projets dont certains sont achevés et d’autres en phase de finition, ont été présentés au Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso qui séjourne du 13 au 16 août à Ewo, dans le cadre des festivités du 51ème anniversaire de l’indépendance nationale.


A ce jour, les projets terminés à Ewo sont le palais présidentiel et deux villas des hôtes de marque ; les chaussées aéronautiques avec une piste d’atterrissage de 2,5km de long sur 30m de large ; des voiries urbaines et la voie d’accès à l’aéroport ; les sièges du conseil départemental et de l’hôtel de sous préfecture ; la gare routière ; le salon présidentiel de l’aéroport, le pont à béton armé sur la rivière Kouyou ; etc.

Sur 27km de voies à bitumer, 11km sont déjà réalisés permettant ainsi à Ewo de disposer pour la première fois d’un réseau de routes bitumées. Ces projets sont mis en œuvre aussi bien à Ewo que dans d’autres districts et villages du département, dans le cadre du programme gouvernemental de modernisation de l’arrière-pays, dit municipalisation accélérée.

Au titre des projets en voie d’achèvement, l’on peut retenir l’électrification et l’adduction d’eau potable à Ewo ; la construction des sièges des hôtels de ville et de sous préfectures d’Ewo, Okoyo, Kellé et Etoumbi ; le traitement du ravin d’Etoumbi ; l’aménagement et le bitumage des routes Ewo-Talas-Palabaka, Etoumbi-Kellé, Ewo-Ngoko-Owando et Etoumbi-Makoua ; etc.

Les sièges du conseil départemental de la Cuvette-ouest, des sous-préfectures d’Ewo et des autres districts, ainsi que ceux des autres administrations publiques départementales sont désormais construits en matériaux durables, modifiant l’image du département qui jadis était le plus enclavé du pays.

«La maintenance des infrastructures mises en place doit interpeller non seulement les pouvoirs publics départementaux, mais aussi l’ensemble de la population qui doit veiller au grain, car c’est son bien», a déclaré le ministre d’Etat, Pierre Moussa, président de la commission technique d’organisation tournante de la fête nationale dans les chefs lieux de départements.

Dans l’ensemble, une centaine de projets sont prévus dans la municipalisation de la Cuvette-ouest pour un montant de 300 milliards de francs CFA, financés par le Gouvernement congolais.

Le préfet de la Cuvette-ouest, Gilbert Mouanda Mouanda, a exprimé la gratitude des populations au Chef de l’Etat pour la mise en œuvre des projets de désenclavement et de développement de ce département qui a été créé le 18 février 1995.

«Il y a à peine six mois, je déclarais que la Cuvette-ouest bougeait et changeait. D’aucuns quoi que présents à cet instant à Ewo, étaient septiques. D’autres par contre, quoi que loin mais au moyen de la magie de l’audiovisuel, m’avaient entendu et n’y croyaient pas. Heureusement, le temps, encore le temps qui demeure à plus jamais le juge impartial, vient de rendre son verdict. Le nouvel Ewo est là, devant nous, il fait revivre, le processus de mutation de la Cuvette-ouest est désormais une réalité», a-t-il indiqué.

Les travaux de municipalisation de la Cuvette-ouest ont été lancés le 14 février dernier à Ewo par le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso. La municipalisation étant un processus, ces travaux se poursuivront en vue de l’achèvement des différents projets.

dimanche 14 août 2011

La fête nationale sera organisée dans les Plateaux en 2013


après Impfondo, Owando, Dolisie, Cuvette-ouest, Le Chef de l'Etat Denis Sassou N'Guesso a annoncé le 12 août l'organisation de la fête nationale de l'indépendance dans le département des Plateaux en 2013, couplée du programme de construction des infrastructures de base dit municipalisation accélérée. en Espérant que le même travail subit par  les localités cités ci-dessus sera accorder  aussi par le département des Plateaux.
 

La jeunesse congolaise invitée à participer au développement du pays Le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique Zacharie Kimpouni a invité les jeunes congolais à faire preuve de patriotisme, afin de participer au développement du Congo. Il s'est adressé le 12 aout à Brazzaville, au cours d’une rencontre organisée avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), à l’occasion de la journée mondiale de la jeunesse.

Lacée sous le thème «Changer votre monde», cette journée a pour objectif de promouvoir auprès des jeunes le programme d’action mondiale pour la jeunesse à l’horizon 2000. Les jeunes devraient s’adapter au monde moderne et savoir surmonter les difficultés.

«La mission des jeunes, c’est aussi de prendre leur destin en main. Le destin d’une jeunesse qui s’inscrit résolument dans la lutte pour la dignité humaine et les libertés fondamentales», a indiqué Zacharie Kimpouni.

D’après Eric Mabiala (27 ans), titulaire d’une maîtrise en droit en chômage, il est difficile pour un jeune congolais de prendre une part active au développement. «Comment une telle jeunesse laissée pour compte peut-elle contribuer à changer son monde», s’est-il interrogé ?

Les jeunes sont confrontés aux problèmes d’emploi et de santé en Afrique où près de 2/3 des jeunes vivant avec le VIH/SIDA sont des jeunes filles. Le phénomène de féminisation de la maladie s’observe dans plusieurs pays du continent. Les opportunités d’emploi des jeunes et les perspectives de développement socioéconomiques offertes sont limitées.

Le représentant résidant de l’UNFPA au Congo, David Lawson, a saisi l’occasion pour proposer au Gouvernement, l’établissement d’un quota d’emplois réservés aux jeunes à la fois dans les secteurs privé et public et le soutien à l’esprit d’initiative des jeunes par l’intermédiaire des microcrédits. Il a félicité le ministère congolais de la jeunesse et de l’éducation civique pour la détermination à favoriser l’émergence d’un environnement national propice aux jeunes.

Les populations d’Ewo bénéficient de la campagne de chirurgie gratuite de la cataracte

 Pendant des années, le département de la Cuvette-ouest n'a jamais connu  un tel privilège accordé par le Ministère de la santé et de la population. Pour la date du 12/08/2011, le ministère de la santé et de la population organise du 8 au 14 aout à Ewo, une campagne de chirurgie gratuite de la cataracte. Vingt sept personnes ont déjà été opérées par des médecins ophtalmologistes venus du centre hospitalier et universitaire de Brazzaville, de l’hôpital de base de Talangai et de l’hôpital de base de Dolisie. Ceci dans le cadre des festivités du 51ème anniversaire de la République du Congo. 
 

La participation de la CEMAC au commercial multilatéral au cœur d’une réunion à Brazzaville La capitale congolaise abrite du 10 au 12 août, un séminaire sur les opportunités de création des richesses et de développement du commerce multilatéral dans la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC).

La participation des Etats membres de la CEMAC au système commercial multilatéral et à l’économie mondiale est influencée par les termes du nouveau partenariat économique en cours de négociation avec l’Union européenne (UE). Ces négociations visant la mise en place d’un nouveau cadre de coopération entre les deux zones, interviennent à la suite des conventions de Yaoundé (Cameroun) et de Lomé (Togo) qui ont montré leurs limites.

Les actions entreprises actuellement par les organisations consulaires et patronales, ainsi que les Gouvernements des Etats de la CEMAC en matière d’import/export, sont confrontées à plusieurs contraintes, notamment le déficit d’informations sur les débouchés, la non-maîtrise des techniques et outils d’exportation, les difficultés d’accès aux marchés européens et l’absence des statistiques fiables.

D’après le directeur de cabinet du ministre congolais du commerce et de la consommation, André Kamba, la faiblesse des mécanismes de production et d’intégration des économies de la CEMAC ne permet pas aux pays de la zone de tirer profit des avantages des accords de coopération bilatérale ou multilatérale dont ils sont parties, tant au niveau de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) que de l’UE.

«Dans le contexte actuel, où des accords de coopération économique et commerciale sont de plus en plus complexes, les Etats ou les groupes régionaux des Etats ont l’impérieux devoir non seulement de se conformer aux règles de ces accords, mais aussi de remodeler leurs propres politiques et stratégies économiques et commerciales, pour mieux s’arrimer à l’économie mondiale et bénéficier des avantages de la libéralisation des marchés», a-t-il indiqué.

Ce séminaire qui s’inscrit dans le cadre des activités 2011 du projet RE-CEMAC II, permettra de renforcer les capacités des participants en matière de négociations et d’élaboration des politiques commerciales adaptées au contexte économique mondial actuel ; d’aider ces derniers à maîtriser les mécanismes et instruments du commerce international ; etc. Il regroupe des cadres de la commission de la CEMAC, des administrations publiques et privées ; des représentants des patronats et chambres consulaires et d’autres associations professionnelles.

lundi 1 août 2011

Dans une communication faite à des professionnels des médias, producteurs, distributeurs, créateurs, compositeurs, sculpteurs et écrivains, il a rappelé que le Gouvernement avait décidé de "passer à la vitesse supérieure" dans la lutte contre la contrefaçon et piraterie des œuvres de l'esprit.

Selon M. Foutou, le BCDA mettra sur pied une "stratégie congolaise" de lutte contre la piraterie, consistant à encourager l'acquisition des licences à des coûts adaptés pour permettre la mise à disposition dans les règles de l'art des œuvres de l'esprit partout où elles peuvent être consommées. Cette stratégie vise également à faire respecter la réglementation en vigueur qui consiste à fournir un timbre par le BCDA après le payement comptant des montants dus au titre de droit de production mécanique (DPM). Ce timbre alphanumérique appelé hologramme, permettra à cette structure de répertorier et d'identifier les personnes qui ont sollicité l'autorisation préalable de la mise sur le marché d'un support.

Maxime Foutou a ensuite souligné la nécessité d'un partenariat entre les producteurs et distributeurs de la place, afin de recycler les vendeurs illégaux. Il a annoncé qu'un modus vivendi devrait être trouvé avec les producteurs, en mettant à leur disposition des stocks sur le plan du risque de la perte.

M. Foutou a souligné aussi l'importance d'identifier et d'immatriculer toutes les personnes qui officient dans le domaine des œuvres de l'esprit pour contrôler la traçabilité des œuvres éjectées sur le marché congolais.

Il sera procédé aux saisies-contrefaçons consistant à porter plainte contre l'inconnu, puis une enquête qui sera menée par la police administrative pour déférer les coupables devant les tribunaux, y compris la destruction de toute la camelote saisie afin que le civil paie des dommages et intérêts. Le pénal sera passible d'une amende à payer non seulement à l'Etat congolais, mais aussi des dommages et intérêts à verser
à ceux qui ont subi le dommage, tel que prévu par la loi.

N.Pverlaine

samedi 30 juillet 2011

Compte rendu du conseil des ministres du 29 juillet 2011



Les membres du Gouvernement se sont réunis le 29 juillet au Palais du peuple à Brazzaville, sous l'autorité du Chef de l'Etat Denis Sassou N'Guesso. Voici le compte rendu de ce conseil des ministres lu par la ministre des affaires sociales, de l'action humanitaire et de la solidarité, Emilienne Raoul.



Compte rendu du conseil des ministres du 29 juillet 2011
"Le Président de la République, Chef de l’Etat, a présidé ce jour 29 juillet 2011, le Conseil des Ministres qui a eu à son ordre du jour des dossiers introduits par :

- Le Ministère de la justice et des droits humains
- Le Ministère des finances, du budget et du portefeuille public
- Le Ministère de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation
- Le Ministère des affaires foncières et du domaine public

Le Ministère de la justice et des droits humains

Le projet de loi portant code de déontologie du magistrat : le code de déontologie est une recommandation de la session ordinaire du 4 mars 2009 du Conseil Supérieur de la magistrature. Il se justifie par les garanties qu’il offre au magistrat, en le mettant à l’abri des décisions arbitraires qui pourraient être prises à son encontre. Le code de déontologie va redonner confiance aux citoyens vis-à-vis de la justice. Il renferme les obligations à caractère professionnel et les obligations d’ordre éthique et moral.

Le conseil des ministres a ensuite examiné le projet de loi portant sanctions pénales aux infractions du traité de l’OHADA relatif au droit commercial général, au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique, au droit comptable, au droit des sûretés et au droit des procédures collectives d’apurement passif. Ce projet de loi a été élaboré dans le cadre de l’application du Traité relatif à l’harmonisation du Droit des affaires ratifié par le Congo et qui détermine les peines relatives aux infractions prévues par les Actes Uniformes dudit Traité. Après analyse, les deux projets de lois ont été adoptés et seront transmis au Parlement.

Abordant le dossier des entreprises d’Etat liquidées, le Conseil des Ministres a confirmé le principe, jusqu’ici en vigueur, de paiement des droits des ex-travailleurs de ces entreprises, conformément aux accords conclus entre les partenaires sociaux et le Gouvernement.

S’agissant particulièrement des droits des anciens travailleurs de l’ex-office national des postes et télécommunications, le Conseil des Ministres a pris connaissance du plan d’apurement desdits droits proposé par la commission mixte en charge des entreprises d’Etat en liquidation. Comme pour les autres ex-entreprises d’Etat, le Conseil des Ministres a retenu le principe du paiement des droits des anciens travailleurs de l’ex-ONPT.

Il a instruit le ministre d’Etat, ministre du travail et de la sécurité sociale ainsi que le ministre des finances, du budget et du portefeuille public de réunir pour une dernière fois les partenaires sociaux aux fins de régler dans le détail les modalités finales d’apurement des droits des anciens travailleurs de l’ex-ONPT.

Ministère des finances, du budget et du portefeuille public
- Projet de loi portant institution de l’ordre national des experts comptables

Ce projet de loi permet de se conformer au règlement de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC) qui exige, depuis 2001, l’institution par une loi d’un ordre des experts comptables dans les pays de l’espace CEMAC.

- Projet de loi autorisant la ratification de l’accord de prêt entre la Banque arabe pour le développement économique en Afrique et la République du Congo, pour le financement du projet de l’hôpital Blanche Gomes, dans sa 2ème phase.

Il s’agit d’un prêt de 8 000 000 de dollars.

- Projet de loi autorisant la ratification de l’accord de prêt entre l’Association internationale pour le développement et la République du Congo, pour le financement de la troisième phase du programme régional de télécommunication haut débit en Afrique centrale, volet République du Congo.

C’est un programme Banque mondiale/ Afrique qui doit aider les populations, les entreprises, le Gouvernement à accéder aux nouvelles technologies de la communication à des prix abordables.

Ces trois projets de loi examinés, seront transmis au Parlement.

Ministère de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation
- Projet de décret portant institution des lycées d’excellence

Les lycées d’excellence comprendront trois cycles : (i) le premier cycle de l’enseignement secondaire général sanctionné par le BEPC ; (ii) le deuxième cycle de l’enseignement secondaire général sanctionné par le baccalauréat ; (iii) le cycle préparatoire aux grandes écoles.

Les lycées d’excellence accueillent des élèves âgés de 12 ans au plus et titulaires du CEPE.

Le 2ème projet de décret présenté par le même ministère porte sur le statut du Lycée d’excellence de Mbounda. On y entrera par voie de concours en classe de 6è et seront sélectionnés les 5 meilleurs candidats par département.

Les deux décrets ont été adoptés par le conseil des ministres.

Ministère des affaires foncières et du domaine public

- Projet de décret fixant les modalités d’occupation des emprises des autoroutes et des routes nationales et départementales ;
- Projet de décret fixant les modalités d’attribution des réserves foncières de l’Etat attenant aux emprises des autoroutes et des routes nationales et départementales ;
- Projet de décret portant classement des terrains ruraux attenant aux emprises des autoroutes et des routes nationales et départementales
-
Ces trois projets de décret visent à classer dans le domaine de l’Etat les terrains ruraux attenants aux emprises de l’autoroute en construction et des autres routes nationales et départementales, pour les mettre en temps opportun à la disposition du développement national. En effet il a été constaté que des espaces désenclavé sur fonds public ont été systématiquement pris d’assaut par des occupants anarchiques.

- Projet de décret portant autorisation expresse d’occuper une réserve foncière de l’Etat dans les départements de la Cuvette et de la Sangha

En effet la société Malaisienne, ATAMA, un des leaders mondiaux du palmier à huile a choisi d’investir dans la culture du palmier sur une superficie de 180 000 ha soit 140 000 dans la Cuvette et 40 000 ha dans la Sangha.

- Projet de décret fixant les modalités de contrôle de la gestion foncière

Ce projet de décret veut définir d’une part, les principaux actes littéraux délivrés par l’administration du cadastre, d’en détailler la procédure de délivrance et d’autre part de déterminer les modalités de justification du statut de titulaire des droits fonciers coutumiers.

Après l’examen des textes de projets de lois et de décrets, le conseil des ministres a entendu plusieurs communications.

Tout d’abord celles présentées par le Ministre des finances, du budget et du portefeuille public, au nombre de trois :
1- Le ministre des finances a informé le Gouvernement sur les activités de la monnaie électronique qui vont se développer dans la sous région (CEMAC). En effet, le développement des technolologies de l’information et des réseaux informatiques ont permis l’essor d’une nouvelle forme de monnaie, la monnaie électronique, qui devrait favoriser l’inclusion financière par l’accès d’une grande partie des populations aux services financiers de base. Ces activités devraient se déployer dans notre pays avant la fin de l’année 2011.

2- La 2ème information du ministre des finances a porté sur le chèque Trésor. En effet la remise en circulation prochaine du chèque Trésor s’inscrit dans le cadre de l’exercice de la fonction bancaire du trésor. Le chèque Trésor servira comme moyen de règlement des dépenses publiques par le trésor au même titre que les espèces et les virements bancaires. Il servira également de moyen de paiement à la disposition des administrations et des établissements publics.

La 3ème information est une bonne nouvelle : le mercredi 27 juillet 2011, le Conseil d’administration du Fonds monétaire international a approuvé à l’unanimité les 5éme et 6éme revues du programme économique et financier triennal du Congo ; programme appuyé par la facilité élargie de crédit octroyée au Congo par le Fonds monétaire international.

Après donc l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE en janvier 2010, point d’achèvement qui était incorporé dans ce programme, nous voici en fin de programme avec succès, salué unanimement par les différents services et organes de décision du FMI.

Ensuite, la Ministre des affaires sociales, de l’action humanitaire et de la solidarité a informé le conseil des ministres, que le Gouvernement gabonais a invoqué la clause de cessation du statut de réfugié pour les Congolais vivant au Gabon. Cette clause de cessation entre en vigueur le 31 juillet 2011. Le Gouvernement du Congo et le HCR ont préparé un Plan de contingence pour l’accueil et la réintégration des réfugiés congolais en provenance du Gabon. Une enveloppe de 300 000 000 F CFA sera dégagée pour contribuer à l’opération.

Au cours de ce conseil des ministres il y a eu des nominations.

Sont nommés :

Ministère du Développement Industriel et de la Promotion du Secteur Privé :

- Directeur des études et de la Planification : Monsieur MAKOSSO Christian Ernest
- Directeur du Contrôle et de l’Orientation : Monsieur MAVOUNGOU BAYONNE Jean Bernard
- Directeur de la Coopération : Monsieur LEPHOBA Hervé Gabriel

Ministère des Finances, du Budget et du Portefeuille Public
- Directeur Général des institutions Financières Nationales : Madame EBOUKA-BABAKAS Ingrid Olga Ghislaine
- Directeur Général de la Congolaise de Gestion de Loteries : Monsieur TCHISSAMBOT MAKOSSO Nestor

Ministère de l’Enseignement Supérieur
- Secrétaire Général de la Commission Nationale Congolaise pour l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture : Monsieur BOKOUMAKA Gabriel
- Secrétaire Général Adjoint de la Commission Nationale Congolaise pour l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture : Monsieur N’DOKEKIA Gervais Marelin
- Directeur de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature : Monsieur ITOUA Vincent
- Directeur de l’Institut Supérieur d’Education Physique et Sportive : Monsieur NDEKE Fidèle

Ministère de l’Industrie Touristique et des Loisirs
- Inspecteur Général du Tourisme, de l’Hôtellerie et des Loisirs : Monsieur OKOMBI-ISSE Nicolas
- Directeur Général de l’Industrie Touristique : Monsieur ONDZEKI Jules
- Directeur Général des Loisirs : Madame TENDELET née BALIMA Patricia Erica Lambert

Commencé à 10h, le conseil des ministres a pris fin à 15h."

La morgue de Brazzaville en difficultés

La morgue municipale de Brazzaville en difficultés  30/07/2011

Près de 6000 corps sont enregistrés à la fin de l’année à la morgue municipale de Brazzaville et près de 200 chaque mois pour une capacité de 125 casiers. Cette structure connaît également une insuffisance de corbillards, car les 10 utilisés actuellement ne répondent pas par rapport au nombre de corps inhumés par jour.

Publier par Messilah Nzoussi

Le cite touristique "ELONDA"


LE CITE LE PLUS SURE POUR VOS WEEK-END

Situé  sur la Nationale n° 2, sortie Nord, le cite ELONDA est le milieu qui offre le luxe de qualité pour vos séjours, vos petit déjeuner d’affaires et d’autres divers de votre rendez-vous. Prenez le temps de visiter afin de bien comprendre  votre cite.










 

Hôtel ELONDA

Contact
2eme Sortie Nord de Brazzaville, Kintélé, République du Congo

Tél.: +(242) 06-830-65-55
+(242) 06-834-68-58
Courriel: info@residenceelonda.com
contact@residenceelonda.com


Les merveilles de Maya-Maya



L es populations de Brazzaville pourront désormais voyager par avion en passant par la nouvelle aérogare du premier module de l'aéroport international Maya Maya. Cette aérogare moderne, sur ossature métallique entièrement vitrée de couleur verdâtre, est dotée de trois passerelles télescopiques vitrées, dont une adaptée à l'airbus A-380. Elle peut accueillir plus de 1,5 million de passagers par an.
Le président de la République du Congo, Denis Sassou N'Guesso, a procédé ce jour à l'inauguration de ce premier module, du projet de modernisation et de réaménagement des infrastructures aéroportuaires de Maya Maya, dont il a posé la première pierre le 7 août 2007. Il était accompagné de son épouse, Antoinette Sassou N'Guesso, de quelques autorités du pays et d'autres invités.
Afin de rendre compétitive la plateforme et de l'arrimer aux exigences du monde moderne, une deuxième piste d'atterrissage, parallèle à l'ancienne, a été construite et a coûté 73,6 milliards FCFA. Les travaux ont consisté en l'aménagement des chaussées aéronautiques ; l'installation du balisage lumineux ; et des aides à la navigation aérienne. Cette deuxième piste est reliée à la première par trois bretelles. Le tarmac a été rénové et élargi.
La nouvelle aérogare est délimitée de part et d'autre par l'ancien terminal, qui sera reconstruit et constituera le second module, et le bloc technique Asecna (Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar). Le bâtiment a deux niveaux, un sous-sol et une mezzanine. Celle-ci renferme les bureaux des administrations et des compagnies aériennes, des restaurants, ainsi qu'une salle de conférence. La surface au sol est d'environ 8 000 mètres carrés.
La construction des installations terminales de Maya Maya (les modules 1 et 2 de l'aérogare, le pavillon présidentiel, l'aéro-club, l'hôtel, le parking autos) est exécutée par la Société anonyme de coopération technique et économique internationale de Chine (Weitec), pour un montant de 85 milliards FCFA.
Selon le ministre délégué, délégué général aux Grands Travaux, Jean Jacques Bouya, ce nouvel ouvrage hissera Maya Maya à un niveau de service compétitif. Il augmentera les capacités de la plateforme en prévision du trafic. Il assurera une harmonie entre la qualité et les prestations et favorisera l'émergence d'un pôle économique. « L'idéal étant de faire de Maya Maya un aéroport d'éclatement du trafic », a-t-il signifié.
Par ailleurs, la modernisation de Maya Maya de déroulera en trois phases. La première a pris fin. La deuxième concernera le second module de l'aérogare, le pavillon présidentiel, la réhabilitation de l'ancienne piste, la construction d'un hôtel, de l'aéro-club, l'extension de l'aire de stationnement des avions et autos.
Quant à la troisième phase, elle est essentiellement consacrée à la réalisation d'un village aéroportuaire constitué d'une zone administrative ; d'un pôle technologique axé sur le développement durable ; d'un centre d'exposition culturelle et d'artisanat ; ainsi que d'un centre international des affaires. Pour cette phase, les études sont en train d'être finalisées par le cabinet-conseil Lufthansa Consulting.
En outre, Jean Jacques Bouya a insisté sur la pérennisation de ces ouvrages modernes. C'est ainsi qu'il a justifié le contrat de mise en concession passé avec la société Aéroports du Congo, filiale du groupe Egis-Avia. Cette dernière est commise à la gestion et à l'entretien des aéroports de Pointe-Noire, Brazzaville et Ollombo. « Cette démarche a l'heureux avantage de favoriser la création d'emplois, la professionnalisation des métiers de gestionnaire des aéroports, la formation aux métiers de l'aérien et d'offrir des garanties d'exploitation, de crédibilité et de durabilité nécessaire à l'image de marque du pays », a-t-il déclaré.
Avant d'être implanté sur ce site, l'aéroport se trouvait à l'emplacement de l'actuelle avenue Matsoua, à Bacongo, deuxième arrondissement de Brazzaville. L'emplacement actuel résulte d'une convention de cession de propriété entre M. Maya Maya, chef de terre, et le ministère des Travaux publics, des Transports et du Tourisme.
Retraçant l'historique, le coordonnateur du pôle des infrastructures de base, Isidore Mvouba, a rappelé qu'il a été construit en 1949 et mesurait 3 300 mètres de longueur sur une largeur de 45 mètres. L'ancien aéroport était ouvert au trafic des avions long-courriers à réaction, sans que n'aient été renforcées les chaussées en béton hydraulique. Au fil du temps, l'aérogare a montré des signes d'essoufflement en termes de capacité, d'espace, de confort et de sécurité.
La plateforme aéroportuaire surexploitée en raison de la croissance du trafic ne suffisait plus, ce qui entraînait plusieurs conséquences : l'encombrement et la saturation lors des enregistrements, embarquements et débarquements ; l'insuffisance des aires de circulation et de stationnement des avions et autos ; et la dégradation par l'usure des infrastructures. L'aérogare, très exiguë, n'était capable de traiter que 495 000 passagers par an.



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vendredi 29 juillet 2011

Les Elections aux villages de la République du Congo

Jeudi 14 juillet 2011, à Inoni-Plateaux, sous-préfecture de Ngabé, dans le département du Pool, des agents du Comus sont allés rétablir l’ordre, en faisant usage de leurs armes à feu. Bilan: 9 blessés, dont certains sont dans un état grave. Il faut dire que l’intervention du Comus fait suite aux actes inciviques des adversaires du nouveau chef de village, le jour de son intronisation. Ils ont saccagé le bâtiment de l’école et déchiré le drapeau national. Pour calmer les esprits surchauffés, le  chef de village entrant a alors appelé l’intervention des policiers du commissariat de Léfini. Mais, leur chef, qui faisait aussi partie du convoi, a été molesté, lorsqu’ils ont débarqué à Inoni. C’est ainsi que le Comus a été appelé en renfort. Il est entré sans sommation à Inoni et s’est mis à tirer en l’air. Malheureusement, des balles perdues ont blessé certaines personnes dont des femmes. Tous sont admis à l’hôpital central des armées Pierre Mobengo, à Brazzaville. Une enquête est ouverte, selon le colonel Jules Monkala-Tchoumou, pour déterminer la responsabilité des uns et des autres, y compris dans la force publique. Comme quoi, avec des armes, il est, parfois, difficile de faire respecter l’ordre public sans dégâts collatéraux. En situation de paix, l’usage des armes à feu par la force publique est, pourtant, strictement réglementé.