Jeudi 14 juillet 2011, à Inoni-Plateaux, sous-préfecture de Ngabé, dans le département du Pool, des agents du Comus sont allés rétablir l’ordre, en faisant usage de leurs armes à feu. Bilan: 9 blessés, dont certains sont dans un état grave. Il faut dire que l’intervention du Comus fait suite aux actes inciviques des adversaires du nouveau chef de village, le jour de son intronisation. Ils ont saccagé le bâtiment de l’école et déchiré le drapeau national. Pour calmer les esprits surchauffés, le chef de village entrant a alors appelé l’intervention des policiers du commissariat de Léfini. Mais, leur chef, qui faisait aussi partie du convoi, a été molesté, lorsqu’ils ont débarqué à Inoni. C’est ainsi que le Comus a été appelé en renfort. Il est entré sans sommation à Inoni et s’est mis à tirer en l’air. Malheureusement, des balles perdues ont blessé certaines personnes dont des femmes. Tous sont admis à l’hôpital central des armées Pierre Mobengo, à Brazzaville. Une enquête est ouverte, selon le colonel Jules Monkala-Tchoumou, pour déterminer la responsabilité des uns et des autres, y compris dans la force publique. Comme quoi, avec des armes, il est, parfois, difficile de faire respecter l’ordre public sans dégâts collatéraux. En situation de paix, l’usage des armes à feu par la force publique est, pourtant, strictement réglementé.
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